Nos juristes ont du talent

Exposition au Marché Bonsecours

Le Barreau de Montréal organise du 30 mai au 1er juin 2024 une exposition mettant en lumière le talent artistique des juristes de notre section.

Les œuvres seront exposées au Marché Bonsecours, l’accès sera gratuit pour tous le 31 mai de 12 h à 19 h et le 1er juin de 9 h 30 à 16 h 30.

Découvrez ci-dessous quelques-unes des œuvres qui seront exposées et le portrait des talentueux artistes derrière celles-ci :

Notes biographiques:
Originaire de la région de Québec, j’ai fait mes études de droit à l’Université Laval.

Dès la fin de ma formation, les circonstances ont fait que j’ai déménagé dans la région de Montréal, où j’ai pratiqué en litige civil et commercial toute ma carrière.

Le goût pour l’aquarelle m’est venu à l’adolescence. Nous passions nos étés en famille à Saint-Jean-Port-Joli, en aval de Québec. Comme j’étais doué pour le dessin, mon père – sans doute pour m’occuper – m’a acheté pinceaux et pains de couleurs et m’a présenté à un aquarelliste qui, avec sa conjointe, tenait une boutique d’art pendant l’été à Saint-Jean. Il faisait des toiles magnifiques : le dessin mais aussi les couleurs et surtout la transparence de l’aquarelle. J’en garde encore des souvenirs très précis. J’allais de temps à autre lui montrer ce que j’avais fait et il n’était pas avare de ses conseils et de ses trucs.

Plus tard, l’aquarelle m’a amené sur la rue du Trésor à Québec où, très vite, je me suis rendu compte que les seules peintures qui se vendaient auprès des touristes devaient obligatoirement représenter le Château Frontenac.

Après le début de ma pratique du droit, j’ai dû délaisser la peinture que j’ai toutefois reprise il y a une vingtaine d’années, pouvant maintenant heureusement me permettre d’autres sujets que le Château…

Notes biographiques:
Éric Dufour est juge à la Cour supérieure du Québec. Avant sa nomination à la Cour supérieure, M. Dufour était juge à la Cour du Québec, coordonnateur adjoint à la Division administrative et d’appel.

Le juge Dufour obtient un baccalauréat en droit de l’Université Laval en 1984 et est admis au Barreau du Québec en 1988. Il a siégé au Conseil du Barreau de Montréal sous les bâtonnats du Très Honorable Richard Wagner, J.C.C., et du bâtonnier Allan Stein, Ad. e. Il a présidé le Comité de liaison avec la Cour d’appel du Québec. Il a enseigné le droit de la preuve à l’École du Barreau du Québec et a été formateur au Séminaire sur les techniques de plaidoiries.

En 2011, le juge Dufour est désigné pour représenter l’Association des juristes de l’État lors de la remise de la Médaille du Barreau de Montréal.

Le juge Dufour peint (acrylique sur toiles et canevas) et dessine (fusain et pastelle) depuis quelques années. Ses œuvres, presque toutes abstraites, sont empreintes d’une impulsion explosive. Il s’inspire notamment de Pierre Soulages et de Jean McEwen, dont il étudie les jeux de lumières et d’ombres.

M. Dufour vit à Montréal avec son conjoint et leur fils.

Notes biographiques:
Ilinca Ghibu est une artiste-peintre établie à Montréal. Elle peint depuis plus de 20 ans, mais c’est lorsqu’elle a mis en veilleuse sa carrière d’avocate (Desjardins Ducharme, puis Justice Canada) que sa passion pour la peinture a pris son envol. Depuis 10 ans, Ilinca consacre tout son temps à sa démarche artistique. Son principal médium est la peinture acrylique, mais elle s’intéresse aussi à l’art imprimé. Elle est d’ailleurs membre du centre d’arts imprimés, l’Atelier Circulaire.

Ilinca participe à de nombreuses expositions, foires artistiques et autres activités qui mettent en valeur son travail. Ses peintures sont exposées dans plusieurs galeries au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie Britannique. Elle est artiste permanente de la Galerie Blanche, à Montréal.

Depuis 2000, Ilinca a suivi, de manière assidue et ininterrompue une multitude de formations artistiques au Centre des arts Saidye Bronfman, au Centre des arts visuels à Westmount, et elle a également obtenu, en 2020, un certificat en Arts Visuels à l’UQÀM.

Notes biographiques:
Avant de faire carrière en droit, Suzanne Handman a été audiologiste. En 1976, elle a réorienté sa carrière, s’inscrivant à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Titulaire d’une licence en droit, elle a été admise au Barreau du Québec en 1980. Elle a entamé sa carrière d’avocate au sein du cabinet Martineau Walker (aujourd’hui Fasken Martineau Doumoulin). En 1982, elle s’est jointe au cabinet Trudel, Nadeau et associés, pour en devenir associée par la suite, œuvrant dans le domaine du droit du travail. En 1994, elle a été nommée vice-présidente du Conseil canadien des relations du travail (présentement Conseil canadien des relations industrielles) à Ottawa où elle a agi à titre d’adjudicatrice dans le domaine du droit du travail. Suzanne Handman a été nommée juge au Tribunal du travail en avril 2000. En 2005, elle fut transférée à la Chambre civile de la Cour du Québec. Maintenant retraitée, le Juge Handman, agit comme médiatrice et mentor. Elle est membre du Conseil international de médiation et est auteur de plusieurs publications sur la médiation. Passionnée par la peinture, le Juge Handman a vu ses toiles exposées dans diverses expositions. Elle est mariée à Bjorn U. Ellingsen. 

Notes biographiques:
L’honorable Luc Martineau a été juge à la Cour fédérale de 2002 à 2021. Il est président à temps partiel de la Commission du droit d’auteur. C’est un artiste visuel accompli.

Il a étudié à l’université d’Ottawa (LL.L 77 , LL.M 85) et a été reçu au Barreau du Québec en 1978. Avant d’être juge , il a pratiqué à son compte comme avocat, arbitre et médiateur, a été associé des cabinets Langlois Robert et Robert, Dansereau, Barré, Marchessault, a été conseiller juridique du Conseil canadien des relations du travail, et a enseigné le droit du travail comme chargé de cours durant plusieurs années.

Artiste autodidacte, il dessine depuis l’enfance et peint depuis une quarantaine d’années. La peinture est son activité professionnelle principale depuis 2022. Il a son atelier d’artiste au Complexe du Canal Lachine à Montréal. Associant spontanéité, authenticité et gestuelle, il peint des œuvres abstraites et oniriques, colorées et intenses. Son exposition solo « Jugement Final Judgment » (Ottawa, galerie Alpha Omega) a remporté un vif succès. Il a depuis participé à de nombreuses expositions collectives.

Site internet , coordonnées :

L’honorable Luc Martineau a son atelier au Complexe du Canal Lachine, dans le quartier Saint-Henri, à Montréal (4710 Saint- Urbain, studio 220). Les intéressés peuvent le contacter via la fiche contact du site web ou écrire directement à lucmart23@gmail.com pour prendre rendez-vous.

Notes biographiques:
Julia C. Pomeroy a toujours été une personne à la fois créative et cartésienne. Voilà pourquoi un équilibre entre le droit et l’art lui est essentiel. De plus, travaillant au sein d’un cabinet sans papier, où la technologie règne, la peinture est un contrepoids, lui ramenant à travailler avec ses mains et à s’exprimer de façon tangible.

Ses œuvres visent à capter des moments tendres et éphémères, notamment à travers le regard maternel, qu’on risque de manquer dans une société hyperbranchée et accrochée aux appareils. Il s’agit d’une invitation à ralentir et à revenir à l’essentiel. La peinture est également pour elle une façon d’approprier un moment et de le consigner dans son corps et dans son esprit afin de ne pas l’oublier.

Julia a participé dans de nombreuses expositions dans les dix derniers ans et ses toiles se trouvent dans des collections privées au Canada et aux États-Unis.

Julia occupe actuellement le rôle d’avocate principale en gestion du savoir au sein du cabinet Sarrazin Plourde. Elle est au cœur de la gestion stratégique et de la transformation numérique de la Fiducie du savoir, une banque de données regroupant l’entièreté du savoir juridique du cabinet depuis sa création.

Notes biographiques:
Je suis une femme aux multiples rôles et aux diverses passions, tant au plan juridique, sportif qu’artistique. Fière Johannaise de naissance, maman de deux beaux grands enfants et juriste de profession au service de la fonction publique fédérale depuis plus de 25 ans.  D’abord notaire, avocate ensuite, j’ai joint les rangs du Bureau de services juridiques des pensions auprès d’Anciens combattants Canada en 2015 après de multiples années à œuvrer dans le domaine du droit de l’immigration.  Je représente depuis les militaires des Forces armées canadiennes, les vétérans ainsi que les officiers de la Gendarmerie royale du Canada pour toutes affections physiques ou psychologiques liées à leur service au Canada.  Mon quotidien professionnel étant malheureusement empli d’histoires douloureuses, la peinture est ainsi, depuis toujours, mon exutoire libérateur. Ma démarche étant autodidacte et instinctive, chacune de mes pièces est unique et laisse à son admirateur toute latitude à l’imagination.

Mon dictat: « Mettre de la couleur dans la vie de ceux qui l’apprécient ».

Notes biographiques:
Me Hugo Vaillancourt est un avocat en litige civil et commercial au cabinet DHC Avocats. Il est diplômé de la Faculté de droit de l’Université de Montréal en 2016 et a été admis au Barreau du Québec en 2017.

Lors de sa formation, il a été récipiendaire de plusieurs bourses et a effectué un stage auprès de l’honorable juge Manon Savard de la Cour d’appel du Québec (désormais juge en chef).

Il est reconnu pour avoir publié aux Éditions Yvon Blais les ouvrages Motocyclistes, vous avez des droits! (2019) et Motoneigistes, vous avez des droits! (2020).

Il s’intéresse à l’art contemporain et sa première œuvre date de 2012.

Notes biographiques:
Originaire d’Amos, Abitibi, Christine Viens vit et travaille à Montréal.

Reçue au Barreau en 1974, Christine Viens a mené une carrière dans l’administration judiciaire tout en développant une pratique artistique en arts visuels. Successivement conseillère juridique au ministère de la Justice à Québec, substitut du Procureur général, Directrice du Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels et Directrice des services judiciaires et des tribunaux spécialisés à Montréal, elle se consacre entièrement au domaine des arts depuis 2009.

En 2014, elle a cofondé l’Académie des beaux-arts de Montréal où elle a enseigné et dont elle a assumé la direction générale pendant deux ans jusqu’en 2022.

Initiée au dessin et à la peinture dès l’adolescence, elle a suivi des formations auprès de plusieurs artistes tant à Québec, où elle a étudié le droit, qu’à Montréal. Elle a perfectionné ses techniques lors de stages à Paris, à New York et ailleurs aux États-Unis.

Depuis 2004, elle a réalisé plusieurs expositions individuelles et collectives. Sa prochaine exposition, dans la mouvance de l’art baroque, aura lieu du 5 au 11 juin 2024 à l’Atelier Galerie 2112 sur la rue Atateken à Montréal.

Ses toiles se retrouvent dans plusieurs collections privées et à l’Artothèque de Montréal.

Site Internet et médias sociaux :

Notes biographiques:
Admise au Barreau du Québec en 1991, j’ai commencé ma pratique en immigration au Centre communautaire juridique de Montréal. En 1992, j’ai ouvert un cabinet privé spécialisé en droit de l’immigration et des réfugiés. À la même époque, j’ai été élue représentante de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l’immigration.

En 1996, j’ai joint le contentieux du Curateur public du Québec où j’ai agi à titre d’avocate plaideuse jusqu’en 2008.

En 2009-2010, j’ai occupé le poste de conseillère à l’équité au Barreau du Québec. Parallèlement, j’ai entrepris des études de deuxième cycle en prévention et règlement des différends à l’Université de Sherbrooke pour ensuite suivre la formation du Barreau du Québec afin d’être accréditée à titre de médiatrice en droit civil et commercial.

De 2012 à 2016, j’ai travaillé à titre d’avocate en droit de la santé et droit civil à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur dans la région de Lanaudière.

De 2017 à 2023, j’ai pratiqué en droit disciplinaire en devenant la première procureure du bureau du syndic de l’Ordre des psychologues du Québec.

Depuis 2022, le siège au Conseil d’administration du Barreau de Montréal et je continue toujours à peindre ou dessiner!

Je fais des arts plastiques depuis que je suis toute jeune. En commençant à travailler comme avocate, j’ai eu beaucoup moins de temps pour créer. Mon énergie créatrice se sentait alors parfois emprisonnée, d’où le tableau Vivante – Énergie brute

J’ai fait mon autoportrait il y a quelques années afin de mettre en image Pascale l’artiste beaucoup plus éclatée que l’avocate, Me Vigneau! En 2008, j’ai fait une exposition solo, intitulée Coming out. Cette expérience m’a permis de sortir de la garde-robe en tant qu’artiste. À cette occasion, j’ai aussi mis en ligne la vidéo, Ose expo2008 PascaleV sur YouTube avec l’ensemble des œuvres.

Ma peinture est inspirée de l’art naïf. Elle répond à un grand besoin de couleurs et de joie dans ma vie. Le monde du litige peut être assez contraignant pour une avocate-artiste et peindre me permet de grandes envolées de liberté, d’où le table Ielle vole.

Dans ma pratique du droit, j’ai parfois eu besoin de prendre des pauses afin de laisser plus de place à l’artiste qui voulait aussi exister par tous les moyens possibles. Je continue à créer pour mon plus grand bonheur et je sais aussi que malgré les défis que cela représente, je dois conjuguer dans ma vie ces deux aspects de ma personnalité afin d’être pleinement qui je suis.

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